L’accouchement physiologique, sans péridurale de Claire

 

J’ai rencontré la magnifique Claire à la Clinique Sainte-Thérèse . Elle a suivi les cours de danse prénatale MamDanse® que je donne dans cette jolie maternité. Quand je lui ai proposé de partager le récit de son accouchement physiologique, sans péridurale sur le blog afin de partager son expérience avec les autres futures mamans, mamans, parents,… Elle a accepté immédiatement 🙂

Comme à chaque fois, j’ai adoré accompagner Claire avec la danse prénatale MamDanse® pendant plusieurs séances, la voir danser, se détendre, se muscler en douceur, s’amuser avec les chorégraphies, partager ces instants avec son bébé !! Quel honneur pour moi de partager ce moment incroyable avec chacun d’entre vous.

Je laisse donc la parole à Claire et vous souhaite une belle lecture 🙂

 

Le récit de Claire

 

 

Je suis à trois jours du terme théorique, et toujours rien.
Alors si, quelques contractions par-ci par-là, mais pas plus que d’habitude. Je me sens lourde quand je m’active trop, normal après quinze kilos en plus.

 

La grossesse, le travail

 

Mon sommeil est à peine altéré par le stress de l’échéance, j’ai la chance de dormir comme un bébé depuis le début de ma grossesse. Qu’il est laid ce mot ! Dedans il y a tout ce que les femmes abhorrent. « Gros », et cette terminaison « -sesse », comme bassesse, ânesse, ogresse, faiblesse…

 

Non vraiment, le mot grossesse est bien déprimant !

 

Et sinon, je bois mes tisanes à la sauge et feuilles de framboisier, qui n’ont guère d’incidence sur le début du travail… Pareil, le « travail », quel mot lourd, pourquoi n’y a-t-on pas préféré « œuvre », « action » ou « beauté » pour décrire cette sublime étape de la vie ?

 

Pourtant, enfin, je me sens prête. Les valises sont bouclées, l’immaculé berceau est installé dans notre chambre, enclin à accueillir le divin enfant. Romeo ? Etienne ? On a désormais un top deux de prénoms. Romeo, je l’avais déjà pour mon premier fils, mais c’est finalement un autre guerrier qui l’aura emporté, Achille. Je suis revenue à la charge pour ce deuxième garçon avec Romeo, mais mon mari n’est toujours pas conquis. Lui me propose des prénoms plus classiques, Dimitri, Albert, … Etienne semble nous convenir à tout les deux.
Etienne T., il y a du T là-dedans, comme Trésor, Tempérament, Talent, Téméraire, c’est fort !

La vague

Et la vague dans tout ça ? Dans tous les livres articles et blogs consacrés a la naissance on parle de la vague. La vague ( la contraction) qui vous emporte, vous enroule dans son tourbillon, et vous ramène sur le rivage, rassérénée et prête a repartir faire le grand plongeon. Même en tentant de visualiser cette vague, j’ai d’avantage l’impression d’être dans les rouleaux gracieux de l’atlantique a Mimizan que dans une vague tendre et berçante des Caraïbes. 

Alors si, au bout de trois heures de supplice, Diane la sage-femme décide de m’examiner pour mesurer le col lors d’une contraction. La, je sens une véritable lame de fond provoquer un déferlement sur moi, la poche des eaux est rompue ! 

La phase de désespérance

La douleur devient franchement désagréable. Ces espèces de coups de poignards qui surviennent sans crier gare, me lacérant tout le corps, du bassin au ventre, me faisant trembler les jambes. Je tente de rester digne. Guillaume, la sage-femme et l’obstétricien ne cessent de m’encourager, « Allez, maintenant à chaque contraction vous poussez » scande Diane. 


Ok ok, donc au firmament de la douleur, je dois en plus faire une telle action physique ? Hum, je ne me souvenais pas de çela dans les manuels !

Ce dont je me rappelais bien en revanche, c’est que sur la fin, l’accouchée traverse une phase de déséspérance, la laissant impuissante, au bord du gouffre ! Je reconnais qu’a ce moment la, je pense réellement de pas pouvoir y arriver. Trop d’intensité, d’incertitude, un manque cruel de confiance en moi, aucune maitrise des éléments. 

Et pour m’achever, la sage-femme, de concert avec l’obstrétricien, m’annonce que si d’ici les prochaines dix minutes, le bébé ne descend pas, on va me poser une péridurale et utiliser la ventouse. Je répond alors un « oui comme vous voulez », la douleur m’empechant toute autre replique plus pertinente. 

Guillaume n’encourage, « Tiens bon, c’est trop bete de poser la péridurale maintenant ! ». Je n’en mène toujours pas large, et puis sans trop y penser, mécaniquement, au sommet d’une contarction, je me met a pousser de toutes mes forces, j’entends alors Diane s’écrier « ça y est ! Il descend, je vois ses cheveux, c’est bien, continuez ! ».

Je pense alors que c’est une plaisanterie, « Oh et arrete Claire », elle ne peut pas faire une blague maintenant ! Dit-elle vrai alors ? ».

C’est tout naturellement que je pousse encor , sentant la victore approcher, exactement comme à la fin du semi-marathon de Nice que j’avais fait il y quelque années : je vois la ligne d’arrivée mais il faut encore la franchir, j’ai mal partout, je pleure de douleur et en meme temps de bonheur…




Etienne


Deux poussées plus tard, c’est une vague chaude et réconfortante  qui m’envahit puis s’écoule sur le rivage. Je sens ta tete, puis ton corps glisser et s’échapper de mon ventre. Quelle sensation incroyable…Tu es la deja, enlaçant mon ventre qui retrouve ta chaleur partie l’espace de quelque secondes.

  • Comment allez-vous l’appeler ? Nous demande Diance 
  • Ce sera Etienne, Romeo T. 

La sage-femme emprunte mon téléphone pour une photo, je tente un sourir tandis que Guillaume tapote ses yeux humides. 

 
 

Tous les trois


Puis, elle et le médecin s’éclipsent. Nous nous retrouvons tous les toris dans la salle de naissance. Une fois de plus, le personnel de la clinique a respecté mes souhaits, tu restes sur moi en peau à peau, pendant une heure. Tu grimpes instinctivment, guidé par mon odeur, tu commences a téter, quel bonheur ! Cela fait neuf mois que je te fabrique et je vais continuer a te faire grandir par ma seule contribution -l’allaitement-, quel miracle !



Je réalise à peine ta présence. Tu es né, naturellement, parce que tu voulais découvri notre monde. Ton père et moi, nous t’avons accompagné dans cette traversée extraordinaire, en te donnant toute notre energie, notre courage et notre foi en toi ! Tu es la et on t’aime deja infiniment, petit amge. 

D'autre mamans vous racontent

Le mot de la fin !


Quel magnifique récit, quel bel accouchement sans péridurale ! Merci infiniment Claire de partager avec nous ces moments magiques et intenses , Claire tient un superbe blog :kissnvroom.com sur les voyages en moto que je vous invite à découvrir !!!!




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signature MamDanse ®

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