Vous êtes enceinte et vous vous posez de nombreuses questions sur l’accouchement !!! C’est bien normal. Comme chacune d’entre nous, vous allez sur les forums ou encore vous demandez conseils et témoignage d’accouchement à votre famille, parents ou à vos amis...

photo de pied de bébé avec bracelet de naissance

@rawpixel 

Pour partager aussi votre expérience de l’accouchement ! C’est par ici 

Accouchement : Témoignage

On ne vous dit pas tout !!!

Je le prône à nouveau : il me semble qu’il plane un mystère autour de l’accouchement, de la douleur, … C’est pour cela que je demande aux mamans qui le souhaitent de raconter leur accouchement afin que chacune d’entre nous puisse être informée. Je trouve cela tellement important !!!! Bien entendu, chaque accouchement reste unique et le vôtre ne ressemblera peut-être pas à ceux-là.

 

Donc, pour parer à ce mystère, j’ai commencé par me dévoiler en écrivant un témoignage. J’ai écrit un article dans lequel je partage ma peur d’accoucher .

dessin d'une femme enceinte et de son mari dans un lit

À la suite de cet article, j’ai reçu de nombreux messages de mamans qui me confiaient qu’elles aussi ! C’est pourquoi vos témoignages sont précieux !

Que ce soit :

 

  • Un témoignage d’accouchement sans péridurale
  • Un témoignage d’accouchement difficile
  • Un accouchement naturel
  • Un accouchement médicalisé
  • Une césarienne

 

Toutes vos histoires d’accouchement nous intéressent !

 

Un chose très important que je tiens à préciser. Il n’y a aucun jugement sur les différents accouchements c’est purement pour s’informer !!!!!!!

 Retrouvez aussi le témoignage d’Anaïs qui a vécu un accouchement naturel

 

Aujourd’hui c’est Stéphanie qui nous raconte qu’elle n’a pas eu peur de son premier accouchement, qu’elle a adoré ! Et qu’elle est aussi sereine pour la deuxième naissance à venir dans quelques mois

Témoignage de l'accouchement par Stéphanie

Photo d'une femme enceinte qui raconte son accouchement (témoignage 1)

À l’heure où l’on prône l’accouchement 100% naturel et l’acceptation de la douleur. Je ne crains pas de dire (et d’écrire) que j’ai choisi un accouchement sous péridurale, que bébé Raphaël est sorti avec l’aide d’une épisiotomie et d’une ventouse, que je ne regrette rien et que j’en garde un merveilleux souvenir…

Oui, oui, vous avez bien lu, j'ai adoré mon accouchement !

Sonia a raison, accoucher inquiète de plus en plus de futures mamans. Sur les sites et les blogs, nous pouvons lire tout et son contraire. Aussi beaucoup d’entre nous, n’osons plus poser nos questions. Peut-être de peur de tomber nez à nez avec des mamans qui dictent leur foi sans bienveillance et sans nuance. Mais j’en suis certaine, sur ce sujet, tous les conseils sont bons à prendre et aucune vérité n’est générale 

 

Revenons à ce plus beau jour de notre vie où nous sommes devenus parents… 

Histoire d'accouchement

Nous sommes en avril, je suis en Belgique où je travaille (encore) et où je vais accoucher. Bébé Raphaël est prévu pour le 12 mai. La dernière échographie a montré qu’il ne grossissait plus beaucoup. Ma gynécologue décide donc de surveiller étroitement la fin de ma grossesse. Échographies + monitorings pour s’assurer que Raphaël est encore nourri par mon placenta. Les jours passent et les rendez-vous du lundi 30 avril vont accélérer les choses. Je suis à 38 SA + 1 jour et l’échographe nous annonce un bébé d’à peine 2kg300. Ma gynéco que nous voyons ensuite nous explique que le travail a calmement débuté (1 cm). Aussi, il est fort probable qu’elle décide de provoquer l’accouchement dans la semaine si celui-ci ne s’active pas. Le monitoring fixé le lendemain matin nous en dira davantage sur le planning. Ça y est, les choses sérieuses commencent… 

1er Signes

Mardi 1er mai, 2h du matin… Je contracte… Me voilà assise dans mon lit, le chronomètre de mon téléphone portable en main… Mon mari dort paisiblement à côté de moi. Alors, je n’ai pas du tout mal, mais je suis incapable de me rendormir à cause de l’excitation qui monte en moi, je vais devenir maman. Je décide de prendre un bain, de me laver les cheveux (autant être belle et propre pour accueillir mon fils !).
3h du mat, je me sèche les cheveux dans la cuisine et j’appelle la salle d’accouchement pour avoir leurs conseils. En effet, les contractions sont de plus en plus régulières mais ne nécessitent pas encore de quitter la maison. Je retourne me coucher quelques heures… 

La maternité

Alors que nous prenons la route pour le monitoring, ma gynécologue m’appelle pour m’informer qu’elle a décidé de provoquer mon accouchement aujourd’hui… Je lui réponds le sourire aux lèvres que dame nature a déjà commencé le travail.  Une demi-heure plus tard, mon mari et moi entrons dans le complexe hospitalier avec notre valise comme si nous venions à l’hôtel, nous sommes totalement zens et rigolons. La sage-femme nous installe dans notre belle et spacieuse salle de travail/salle d’accouchement. En effet, cette maternité a été construite récemment et offre des chambres qui accueillent papa/maman et bébé dans de magnifiques conditions tout au long du travail et de la naissance. Lit confortable et bien large, espace pour le papa, espalier, ballons, lumière naturelle, baignoire, etc., tout est pensé pour le confort des futurs parents. Cet environnement rend les choses encore plus agréables et détendues. 

 

Le monitoring ne montre aucune détresse chez notre bébé et les contractions de la nuit ont dilaté mon col à 3/4 cm, à la demande de ma gynécologue, la sage-femme me place une perfusion d’ocytocine pour accélérer calmement le travail. Il est presque midi, nous avons quelques heures devant nous et nous partons nous promener dans la clinique. Pendant que mon mari déjeune (il faut bien qu’il prenne des forces !), je fais des squats dans la cafétéria.  Une heure plus tard, nous retournons dans le quartier réservé aux accouchements et la sage-femme nous indique qu’elle va augmenter légèrement la dose d’ocytocine. Le travail s’accélère et avec lui la force des contractions. Je fais un peu de ballon, des étirements pour mon dos et fini par demander qu’on m’installe la fameuse péridurale. J’avais bien dit que je ne voulais pas avoir mal… 

La péridurale

Il est 16h quand l’anesthésiste vient avec sa grande aiguille (mon mari m’a dit qu’elle était impressionnante, je ne l’ai pas regardée !).

 

Et là, première grande surprise de la journée : je ne sens rien !!! Et oui, qui n’a jamais entendu dire que la périduralec’est atroce, que ça fait mal, etc ? Le docteur a pris le temps de m’expliquer chacun de ses gestes (désinfectant, dos rond, piqure pour anesthésier la zone et puis placement de la péridurale) et à peine avais-je eu le temps d’y penser que c’était fait.

 

Sincèrement, j’ai davantage mal quand ma dentiste pique dans mes gencives… 

 

Dans la foulée, la sage-femme décide de percer ma poche des eaux pour placer un capteur sur le crâne tout chevelu de notre bébé et m’explique comment vont se passer les prochaines heures. Il me manque 4 cm pour commencer à pousser, je continue les exercices pour mobiliser mon bassin et encourager bébé à descendre, mais cette fois-ci, sur le lit puisque je ne peux plus me mettre debout.

 

Bon, pour le fun, la surprise #2 aurait pu/dû être évitée… Mais l’anesthésiste avait oublié de connecter ma péridurale à la machine qui distribue l’anesthésiant… J’ai donc au bout de quelques minutes ressenties de très grosses contractions et je peux vous assurer que j’étais bien contente d’avoir fait le choix d’un accouchement sans douleur ! Après avoir corrigé cette petite erreur de parcours, je termine mon travail sereinement avec une machine connectée à mon bébé. 

La naissance

19h, je suis à dilatation complète, ma gynécologue et ma kiné (avec qui j’ai fait la préparation à l’accouchement) arrivent pour m’aider à donner naissance à notre bébé. Deux sage-femmes (pour cause de changement d’équipe) et mon mari complètent cette joyeuse équipe ! La kiné me fait un rapide rappel sur la poussée efficace et nous nous mettons au travail… Je dis bien nous, car à ce moment-là, c’est bien sur la maman qui pousse, mais chacune des personnes autour de moi est là pour veiller à mon bien-être et à celui de notre bébé. Conseils, explications, instructions, toutes les interventions se veulent claires et précises. 30 minutes et une dizaine de poussées plus tard, Raphaël est couché sur moi, les yeux grands ouverts et c’est MAGIQUE… 

Photo d'un bébé venant de naitre

Un accouchement médicalisé

Alors oui, il y a eu un peu de stress quand le rythme cardiaque de Raphaël a chuté (pour rappel, on attendait un tout petit bébé), mais ma gynéco a agi avec calme et sérénité. Oui, elle a fait le choix de pratiquer une épisiotomie et d’utiliser une ventouse pour accélérer la naissance de notre bébé. Mais la trace de la ventouse avait totalement disparu du crâne de Raphaël dans les deux heures qui ont suivi sa naissance et je n’ai jamais pu dire où était mon épisiotomie… Bref, j’aimerais partager avec vous, futures mamans, mon sentiment qu’une grossesse et qu’un accouchement peuvent être fort médicalisés, mais totalement parfaits

 

 

La journée s’est terminée par quelques heures de peau à peau, le choix de son prénom et l’installation en chambrepour notre première nuit à trois… Aujourd’hui, Raphaël a 10 mois, son Papa et moi regardons souvent les photos de cette si belle journée et nous nous apprêtons à revivre ses si belles émotions d’ici 3 mois… Et oui, Raphaël aura un petit frère pour ses 13 mois !

 

 Je remercie de ton mon cœur Stéphanie, Raphael et le papa de partager avec nous ce moment si précieux et intime !!!!

C’est très émouvant de lire vos témoignages alors n’hésitez plus !!! Partagez avec les futures mamans, les futurs parents, les parents ,…le récit unique de votre accouchement en cliquant ici .

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A très bientôt ! Prenez soin de vous ! 

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