Ne trouvez-vous pas qu’il plane comme une sorte de mystère, de non-dit autour de l’accouchement ? En effet, même si nos mères, nos amies nous ont dit que ça allait bien se passer, malgré tout la peur d’accoucher persiste en nous.

 

Je partage avec vous mes expériences car c’est bien les seules et uniques que je peux vous raconter puisque je les ai vécues.

dessin d'une femme enceinte et de son mari dans un lit

En revenche je suis honorée de relayer sur le blog vos récits d’accouchements, si vous souhaitez les partager avec la communauté des mamans qui se bougent 🙂 Dites le dans les commentaires juste en dessous. D’ailleurs il y a deja plusieurs mamans qui souhaitent vous raconter leur experience ! A suivre prochainement ! 

Les phrases magiques !

Vous les avez sûrement déjà entendu ces petites phrases magiques qu’on susurre aux oreilles des femmes enceintes dans le but de les rassurer. Car c’est toujours fait avec beaucoup de gentillesse et de délicatesse afin d’apaiser les craintes.

 

 » Tu verras dès que tu as ton bébé dans les bras, tu oublies tout ! « 

« Ça va passer comme une lettre à la poste « 

 » Des millions de femmes l’ont fait avant toi !!! »

 » Concentre-toi pour oublier la douleur « 

Et vous -, vous en connaissez des phrases magiques de ce type ?

Au fil du temps

Je me souviens que quand j’étais petite fille, je souhaitais avoir un enfant. J’en ai un souvenir assez précis et fort. Et comme beaucoup d’enfants, je jouais énormément à la poupée. Je la dorlotais, la changeais, la câlinais, … Je me prenais pour une vraie petite maman !

 

Puis avec le temps, j’ai changé d’avis. Pendant la période de l’adolescence, je me disais qu’il y avait beaucoup trop d’enfants dans la misère et donc j’essaierai d’adopter un enfant dans le besoin.

J'ai peur de l'accouchement

Ensuite, en devenant adulte c’est plus mitigé. Je me disais que je n’arriverai pas à être une bonne mère et surtout c’était la peur de l’accouchement qui me bloquait.

 

Une peur très présente à laquelle je ne trouvais pas de réponse si ce n’est les phrases magiques dont je parle au début de l’article.

 

En outre, quand je demande à ma mère de me raconter comment s’est passé ma naissance. Elle me dit que tout s’est bien passé et qu’elle a complètement oublié si elle a eu mal ou pas. Pourtant je suis née en siège, sans péridurale avec une sage-femme qui appuyait sur le dos de ma mère pendant que le gynécologue-accoucheur utilisait les forceps. Ça n’a pas dû être une partie de plaisir !!!!

 

Je suis sûre qu’elle est sincère et qu’avec le temps, elle a complètement oublié la douleur pour ne garder que l’essentiel : un petit bébé d’1m76 aujourd’hui 😉

Passer outre la peur

Les années ont passé et j’étais très très heureuse et épanouie dans ma vie sentimentale et professionnelle.

 

J’avais un amoureux au top avec qui je suis toujours. Je vivais de ma passion : la danse. Entre les tournées en province et à l’étranger, les cours en conservatoire tout allait pour le mieux.

 

Pourtant, la sensation d’un grand manque grandissait en moi au fur et à mesure que le temps passait.

 

J’ai toujours adoré les enfants, j’ai fait beaucoup de baby-sitting étant plus jeune, j’étais en contact avec de jeunes enfants lors de mes cours de danse ,…plus les bébés des copains et copines.

 

Un jour, j’ai senti qu’il était temps pour moi !!!! Et mon homme était prêt aussi.

Mes astuces "anti-peur"

Ce ne sont pas des astuces magiques ça face à un tel sentiment. En effet, c’est difficile de trouver des parades. En revanche, les petites choses que je partage avec vous m’ont vraiment aidée à calmer ma peur.

 

Bizarrement, dès que j’ai su que j’étais enceinte, la peur de l’accouchement s’est estompée fasse à cette heureuse nouvelle, face à cette pulsion de vie plus forte que la peur.

 

 

  • Aller voir quelqu’un de professionnel pour en parler. Il y a de bons psychothérapeutes en cabinet ou dans la maternité dans laquelle vous allez accoucher. Votre sage femme peut-être aussi une alliée. Nous, nous avons fait le choix de séances d’haptonomie. Ca nous a beaucoup aidé à avoir confiance en nos ressources, en mes ressources.

 

  • Se dire que l’on a toutes peur et que c’est très naturel. C’est vrai nous ne sommes pas seules face à cette peur!!! Ca porte un peu de le savoir, non?

 

  • S’informer dans les livres. En effet, il existe des livres qui nous informent, nous conseillent , et même qui nous font rire,… Avec des parents et des experts en périnatalité nous en avons sélectionné quelques-uns pour vous accompagner ! Cliquez ici pour les découvrir

 

  • Les cours de préparation à l’accouchement. A partir du 6eme /7 ème mois vous pouvez suivre 7 cours de préparation à l’accouchement en plus de l’entretien prénatal précoce qui est proposé en début de grossesse. Ils sont pris en charge par la sécurité sociale. C’est le moment d’écouter les conseils et de poser toutes vos questions, de faire part de vos craintes. Les sages- femmes sont là pour vous répondre et vous rassurer. Pour la 2eme grossesse, nous avons choisi un accompagnement global . Cet accompagnement a été vraiment rassurant!!!!!

Mes petits plus

Pour me rassurer, j’ai créé une playlist de musique à écouter pendant la grossesse et aussi lors de l’accouchement.

 

D’une part, la musique m’aide à me surpasser dans la vie de manière générale. C’est un moteur, une force précieuse !!!

 

D’autre part, j’avais l’habitude de l’écouter pendant ma grossesse, ça m’a rassuré car j’avais l’impression d’emmener un bout de chez moi, de mes habitudes.

 

Enfin, la musique et la danse m’ont permis d’être un peu dans un état second ce qui a atténué ma peur. En effet, tant que c’était possible, j’ai dansé pour me faire du bien, me faire plaisir, pour célébrer la naissance proche de mon bébé et pour oublier ma peur !!!!

Et vous quels sont vos conseils ou vos astuces pour apaiser votre peur de l’accouchement ? Merci de les partager avec nous dans l’espace commentaires en bas de page ! 

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5 réponses

  1. À l’heure où l’on prône l’accouchement 100% naturel et l’acceptation de la douleur, je n’ai pas peur de dire (et d’écrire) que j’ai choisi un accouchement sous péridurale, que bébé Raphaël est sorti avec l’aide d’une épisiotomie et d’une ventouse, que je ne regrette rien et que j’en garde un merveilleux souvenir… Oui, oui, vous avez bien lu, j’ai adoré mon accouchement !

    Sonia a raison, accoucher inquiète de plus en plus de futures mamans. Sur les sites et les blogs, nous pouvons lire tout et son contraire et beaucoup d’entre nous, n’osons plus poser nos questions, de peur de tomber nez à nez avec des mamans qui dictent leur foi sans bienveillance et sans nuance. Mais j’en suis certaine, sur ce sujet, tous les conseils sont bons à prendre et aucune vérité n’est générale !

    Revenons à ce plus beau jour de notre vie où nous sommes devenus parents…

    Nous sommes en avril 2018, je suis en Belgique où je travaille (encore) et où je vais accoucher. Bébé Raphaël est prévu pour le 12 mai, la dernière échographie a montré qu’il ne grossissait plus beaucoup, ma gynéco décide donc de surveiller étroitement la fin de ma grossesse (échographies + monitorings) pour s’assurer que Raphaël est encore nourri par mon placenta. Les jours passent et les rendez-vous du lundi 30 avril vont accélérer les choses. Je suis à 38 SA + 1 jour et l’échographe nous annonce un bébé d’à peine 2kg300. Ma gynéco que nous voyons ensuite nous explique que le travail a calmement débuté (1 cm) et qu’il est fort probable qu’elle décide de provoquer l’accouchement dans la semaine si celui-ci ne s’active pas. Le monitoring fixé le lendemain matin nous en dira davantage sur le planning. Ca y est, les choses sérieuses commencent…

    Mardi 1er mai 2018, 2h du matin… Je contracte… Me voilà assise dans mon lit, le chronomètre de mon téléphone portable en main… Mon mari dort paisiblement à côté de moi, je n’ai pas du tout mal, mais je suis incapable de me rendormir à cause de l’excitation qui monte en moi, je vais devenir maman. Je décide de prendre un bain, de me laver les cheveux (autant être belle et propre pour accueillir mon fils !).
    3h du mat, je me sèche les cheveux dans la cuisine et j’appelle la salle d’accouchement pour avoir leurs conseils. Les contractions sont de plus en plus régulières mais ne nécessitent pas encore de quitter la maison. Je retourne me coucher quelques heures… 

    Alors que nous prenons la route pour le monitoring, ma gynéco m’appelle pour m’informer qu’elle a décidé de provoquer mon accouchement aujourd’hui… Je lui réponds le sourire aux lèvres que dame nature a déjà commencé le travail 😉 Une demi-heure plus tard, mon mari et moi entrons dans le complexe hospitalier avec notre valise comme si nous venions à l’hôtel, nous sommes totalement zens et rigolons. La sage-femme nous installe dans notre belle et spacieuse salle de travail/salle d’accouchement. En effet, cette maternité a été construite récemment et offre des chambres qui accueillent papa/maman et bébé dans de magnifiques conditions tout au long du travail et de la naissance. Lit confortable et bien large, espace pour le papa, espalier, ballons, lumière naturelle, baignoire, etc, tout est pensé pour le confort des futurs parents. Cet environnement rend les choses encore plus agréables et détendues.

    Le monitoring ne montre aucune détresse chez notre bébé et les contractions de la nuit ont dilaté mon col à 3/4 cm, à la demande de ma gynéco, la sage-femme me place une perfusion d’ocytocine pour accélérer calmement le travail. Il est presque midi, nous avons quelques heures devant nous et nous partons nous promener dans la clinique. Pendant que mon mari déjeune (il faut bien qu’il prenne des forces !), je fais des squats dans la cafétaria 😉 Une heure plus tard, nous retournons dans le quartier réservé aux accouchements et la sage-femme nous indique qu’elle va augmenter légèrement la dose d’ocytocine. Le travail s’accélère et avec lui la force des contractions. Je fais un peu de ballon, des étirements pour mon dos et fini par demander qu’on m’installe la fameuse péridurale. J’avais bien dit que je ne voulais pas avoir mal… 😉

    Il est 16h quand l’anesthésiste vient avec sa grande aiguille (mon mari m’a dit qu’elle était impressionnante, je ne l’ai pas regardée !). Et là, première grande surprise de la journée : je ne sens rien !!! Et oui, qui n’a jamais entendu que la péridurale c’est atroce, que ça fait mal, etc ? Le docteur a pris le temps de m’expliquer chacun de ses gestes (désinfectant, dos rond, piqure pour anesthésier la zone et puis placement de la péridurale) et à peine avais-je eu le temps d’y penser que c’était fait. Sincèrement, j’ai davantage mal quand ma dentiste pique dans mes gencives… Dans la foulée, la sage-femme décide de percer ma poche des eaux pour placer un capteur sur le crâne tout chevelu de notre bébé et m’explique comment vont se passer les prochaines heures. Il me manque 4 cm pour commencer à pousser, je continue les exercices pour mobiliser mon bassin et encourager bébé à descendre, mais cette fois-ci, sur le lit puisque je ne peux plus me mettre debout. Bon, pour le fun, la surprise #2 aurait pu/dû être évitée… Mais l’anesthésiste avait oublié de connecter ma péridurale à la machine qui distribue l’anesthésiant… J’ai donc au bout de quelques minutes ressenti de très grosses contractions et je peux vous assurer que j’étais bien contente d’avoir fait le choix d’un accouchement sans douleur ! Après avoir corrigé cette petite erreur de parcours, je termine mon travail sereinement avec une machine connectée à mon bébé.

    19h, je suis à dilatation complète, ma gynécologue et ma kiné (avec qui j’ai fait la préparation à l’accouchement) arrivent pour m’aider à donner naissance à notre bébé. Deux sage-femmes (pour cause de changement d’équipe) et mon mari complètent cette joyeuse équipe ! La kiné me fait un rapide rappel sur la poussée efficace et nous nous mettons au travail… Je dis bien nous, car à ce moment là, c’est bien sur la maman qui pousse, mais chacune des personnes autour de moi est là pour veiller à mon bien-être et à celui de notre bébé. Conseils, explications, instructions, toutes les interventions se veulent claires et précises. 30 minutes et une dizaine de poussées plus tard, Raphaël est couché sur moi, les yeux grands ouverts et c’est MAGIQUE… 

    Alors oui, il y a eu un peu de stress quand le rythme cardiaque de Raphaël a chuté (pour rappel, on attendait un tout petit bébé), mais ma gynéco a agi avec calme et sérénité. Oui, elle a fait le choix de pratiquer une épisiotomie et d’utiliser une ventouse pour accélérer la naissance de notre bébé. Mais la trace de la ventouse avait totalement disparu du crâne de Raphaël dans les deux heures qui ont suivi sa naissance et je n’ai jamais pu dire où était mon épisiotomie… Bref, j’aimerais partager avec vous, futures mamans, mon sentiment qu’une grossesse et qu’un accouchement peuvent être fort médicalisés, mais totalement parfaits.

    La journée s’est terminée par quelques heures de peau à peau, le choix de son prénom et l’installation en chambre pour notre première nuit à trois… Aujourd’hui, Raphaël a 10 mois, son Papa et moi regardons souvent les photos de cette si belle journée et nous nous apprêtons à revivre ses si belles émotions d’ici 3 mois… Et oui, Raphaël aura un petit frère pour ses 13 mois !

    1. C’est tellement important que les mamans soient bien informées sur le panel de comment peut se passer l’accouchement. Aussi Stèphanie ,je fais de ce beau témoignage un article afin qu’il soit lu par de nombreux futurs parents 🙂

  2. Pour ma part, j’ai eu l’accouchement de mes rêves, et oui, celui-ci existe!!!😊😊😊
    Une équipe au top, une péridurale qui a fonctionné de suite et des poussées très efficace et sans oublié sans episio (ma plus grande phobie) et sans déchirure, un seul point resorbable, comme quoi chaque accouchement est différent sans oublier 1er accouchement avec bébé de 3,600kg, alors les filles ne désespérez pas sait on jamais!!!
    Par contre, je trouve que c’est une épreuve tout de même extrêmement fatiguante et angoissante mais bien sûr remplie de bonheur.

    1. Merci infiniment Emilie pour ce récit très encourageant et très rassurant ! Chaque accouchement est tellement différent. C’est donc très important de pouvoir lire vos récits.
      Merci
      Sonia Danse Prénatale

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