Marre de culpabiliser en essayant d’être la mère parfaite ! Alors mère parfaite ou mère suffisamment bonne?
C’est une notion qui, à mon sens, propose de relâcher la pression que l’on se met souvent en tant que parent. Elle permet de prendre en compte et de considérer aussi tout ce que l’on fait de bien pour nos enfants et pas seulement ce que l’on juge mauvais.
Trop de pression
Avec un planning surchargé, l’envie de toujours faire au mieux et tout en même temps, on se perd parfois, et on risque de s’épuiser. J’en ai d’ailleurs fait l’expérience ! Cliquez ici pour découvrir l’histoire de Mes 8 vies en une ou la face cachée de la charge mentale .
Heureusement, il y a un concept qui m’inspire vraiment. « La parentalité positive » apporte beaucoup de sérénité, de dialogue et de respect des uns et des autres au sein du foyer. Je vous recommande à ce sujet le blog des super parents qui m’a aidé et m’aide encore dans l’accompagnement de mes enfants.
En revanche, si comme moi vous êtes :
Perfectionniste
Exigeant(e) envers vous-même et les autres
Que vous recherchez la perfection de manière plus ou moins consciente
Alors il se peut que vous preniez cette méthode de façon trop rigoureuse. Pour ma part, c’est le cas et cela ne m’aide pas toujours. Jusqu’au jour où j’ai redécouvert le concept de « la mère suffisamment bonne ».
Relâcher la pression
En effet, je l’ai étudié à la Faculté lors de mes études de psychologie. Et dans le cursus, nous avions une partie sur la psychologie de l’enfant. Il faut dire qu’à l’époque bien que très intéressée, je ne trouvais pas d’application directe à ce concept.
En revanche, quelques années plus tard, cela m’a été fort utile ! C’est la psychologue qui m’accompagne qui m’en a à nouveau parlé. Cela m’a aussitôt permis de véritablement relâcher la pression que je me mettais sur les épaules, de lâcher prise et d’apprécier toutes mes qualités en tant que maman. Quel soulagement !!!!
Tout d’abord, de pouvoir se dire que l’on n’est pas obligé d’être en quête permanente du meilleur pour mes enfants. Premièrement, ce que je crois être le meilleur ne l’est pas forcément pour eux. Deuxièmement, une présence plus détendue peut tout à fait mieux leur convenir. Enfin, je le dis à nouveau car ç’est primordial à mon sens, il est très facile de se juger de façon négative mais beaucoup plus constructif de voir toutes les bonnes actions et comportements que nous avons à leur encontre.
La mère suffisamment bonne
A cet égard, la notion de « mère suffisamment bonne » est la traduction française de « good enough mother« . Cette expression vient de l’anglais Donald Woods Winnicott (1887-1971) qui était pédiatre de formation et est devenu psychanalyste.
Elle comprend 3 concepts :
Le holding, ou portage qui désigne la façon de porter l’enfant. Il permet à l’enfant d’être rassuré et il aide l’enfant à supporter et intégrer toutes les stimulations extérieures en en contrôlant l’intensité, en les filtrant. C’est ce que l’on retrouve avec la danse maman /bébé et en amont avec la danse prénatale.
Le handling est la manipulation de l’enfant, la façon d’agir sur lui dans le cadre du soin (nourrissage, toilette, soin du cordon). Cela permet à l’enfant de prendre conscience de son corps et de se différencier de l’environnement.
L’Object presenting est la présentation de l’objet. Il aide l’enfant à découvrir le monde.
De ce fait, c’est ce qui va permettre à l’enfant d’avoir de bonnes bases (je dirai même suffisamment bonnes) pour acquérir petit à petit son autonomie.
Voici un livre regroupant 3 textes de Winnicott ; Il s’agit de » La préoccupation maternelle primaire » (1956), » La capacité d’être seul » (1958), « La mère ordinaire normalement dévouée » (1966). Pour évoquer la curieuse folie qui prend toute mère enceinte lorsqu’elle fusionne avec son bébé ; la nécessité, pour que l’enfant devienne autonome, de ne pas le combler totalement ; et les bienfaits qu’il peut retirer d’un peu de solitude.
En conclusion, être une mère suffisamment bonne et pas au-delà de ses ressources permet à toute la famille d’être équilibrée. Pour ma part, je ne puisse plus dans mes réserves, mes enfants ont ce dont ils ont besoin et je suis plus détendue de manière générale !!!
En outre, j’applique cette notion de « suffisamment bonne » à toutes les sauces. Que ce soit dans ma vie de femme, au travail, … cela permet d’être satisfaite de soi !!! Et c’est cela qui est important.
Et vous ? Qu’en pensez-vous ? Quel genre de maman êtes-vous ? Dites-nous tout dans les commentaires justes en dessous !
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Sonia☆☆☆
Crédit photos : Jean-François Chapuis
Oh que oui être parent peut mettre la pression !
Personnellement, adepte du maternage proximal et naturel (j’en parle par ici : https://naissance-enfance-nature.com/le-maternage-proximal-podcast/ ), je ressens un puissant besoin / désir de rester auprès de mon enfant. Je suis certaine que c’est ce qu’il y a de mieux pour elle, d’autant que je me sens vraiment à ma place dans ce rôle de maman à 300% !
Mais…
Je ressens également une forte pression de la société. J’ai besoin d’argent. Je ne me sens pas soutenue dans cette mission qui pourtant me parait essentielle, naturelle et largement honorable.
Bref ! Ce n’est pas tout à fait le sujet de l’article mais c’est ma pression de maman à moi. J’ai cette sensation que pour être la « mère suffisamment bonne » que je souhaite être, je dois me battre contre des préjugés, des besoins financiers… etc
Merci en tout cas pour ton article Sonia !
Bonjour Fanny,
Merci pour ton commentaire. C’est super que tu puisses rester auprès de ton bébé !!! Pour mon 2 ème enfant Lyahm, nous n’avons pas eu de place en crèche, ni chez la nounou la 1ere année. Nous nous sommes donc arrangés pour le garder pendant un an. C’était super de pouvoir le faire : une chance inouïe !!! Fatiguant mais génial :))))