Quel est le temps d’allaitement idéal ? Combien de tétées par jour ? Mon lait est-il assez nourrissant ?… Bon nombre de questions que l’on se pose autour de l’allaitement. Je partage avec vous ma petite expérience avec mes enfants. 

Ma PETITE EXPERIENCE

J’ai eu la chance et l’envie d’allaiter mes 2 enfants. Gahbriel a pu goûter à mon lait jusqu’à ses 11 mois et Lyahm a eu 8 mois de lait maternel exclusif. En effet, Lyahm est resté une année entière à la maison avant de trouver sa place dans une superbe crèche parentale. 

Alors, je me souviens très bien, pour mes deux enfants de leur toute 1ère tétée. Elles ont eu lieu les 2 fois à la maternité. Je me rappelle également la pression que j’ai eu quand Gahbriel, mon 1er enfant, n’a pas rampé immédiatement vers mon sein comme j’en avais entendu parler…Finalement, il prenait son temps et ce n’est que quelques heures plus tard que je l’ai mis au sein. En fait, c’est fou, comme on peut se mettre la pression quand une chose fonctionne différemment de ce que l’on croit être la vérité, la norme, … 

Au début, je m’y prenais sans doute assez mal, car dès qu’il pleurait je le mettais au sein, pensant qu’il avait faim, à chaque fois. Ce n’est qu’au bout de quelques jours que l’on a commencé à se connaître mieux lui et moi, et à mieux savoir ce dont il avait besoin. 

Aussi, j’ai souvent appelé la Leche League qui m’a toujours donnée d’excellents conseils en plus de me rassurer. 

Photo de 2 femmes qui donne la tétée à un bébé

Quelle sensation de plénitude pour moi à chaque fois que j’ai allaité … je me sentais comme un animal dont la mission était de nourrir son enfant. Aucun produit pour le moment n’est capable de remplacer ce merveilleux nectar. C’est un breuvage d’exception, que l’on recherche peut-être à égaler toute sa vie, une fois que l’on y a goûté petit. 

Par ailleurs, il y a un aspect très pratique dans le fait d’allaiter. Et en grande fainéante que je suis, ça m’allait très bien ! Aucun matériel à transporter de type poudre, biberon, … De même, pour les fringales en pleine nuit, pas besoin de se lever pour préparer le biberon. 

Bébé qui dort dans son lit

En effet, nos enfants ont tous les deux dormis dans un cododo accroché à notre lit, une fois qu’ils avaient bu, je les reposait délicatement à côté de nous. 

En outre, j’ai aussi tiré mon lait rapidement afin que leur papa puisse aussi les nourrir. Pour Lyahm, son grand frère lui a aussi donné quelques biberons de mon lait. Je me souviens de ces moments précieux : quelle fierté dans les yeux de son grand frère ! Et quel bonheur dans ceux de son père… 

Puis le temps a passé

De la même manière, je me souviens aussi de la dernière tétée pour chacun d’eux. Ce fût un moment difficile, comme une séparation, …car c’était la dernière fois que je nourrissais mon enfant de cette façon si particulière. Un au revoir parmi d’autres, … 

Je le perçois aussi, comme un pas de plus vers l’autonomie de l’enfant. Je m’explique : au départ , le bébé est dans le ventre, puis quand on l’allaite ou qu’on lui donne le biberon il est dans les bras, ensuite l’enfant va dans une chaise, pour prendre son repas, … ainsi de suite. C’est un espace, toujours un peu plus grand, qui se crée entre l’enfant et sa mère. 

Les petits désagréments

En revanche, je me souviens de la sensibilité de mes seins, les premiers jours d’allaitement. Lorsqu’il tétait, j’avais la sensation de petits tailles crayons sur les mamelons… Quelle belle image n’est-ce pas ? Mais ce désagrément s’est très vite dissipé et je n’ai pas eu cette douleur pour mon 2 -ème enfant. 

En outre, il me semble quand même que lorsqu’on allaite son bébé, il fait ses nuits un peu plus tard qu’un bébé nourrit au biberon. En effet, on entend souvent dire que le lait maternel se digère plus facilement et plus rapidement. De ce fait, le bébé a faim plus souvent. 

Pour ma part, je dois dire que c’est assez vrai ! Mes enfants ont fait leurs nuits vers 1 an… Et oui, c’est assez tard ! Et assez dur aussi pour une grosse dormeuse comme moi 😉 

Enfin, Pour Lyahm uniquement, j’ai eu quelques engorgements assez mémorables et bien douloureux…Une fois de plus, c’est la sage-femme qui nous a accompagné pendant la grossesse et l’accouchement, qui nous suivait en suite de couches, qui m’a soigné. Ils sont passés en quelques jours… 

Aujourd’hui, tous ces désagréments me paraissent anecdotiques ! Et je suis vraiment heureuse d’avoir pu les allaiter tous les deux. 

Le lait maternel -Un élixir de santé 

Il y a quelques jours, je suis tombée sur un documentaire extrêmement intéressant intitulé : Le lait maternel -Un élixir de santé. Je me propose de vous en relayer quelques précieuses informations. 

Le lait maternel est si complexe et si riche qu’à ce jour tous ses composants ne sont pas encore connus. 

photo de lait maternel

La composition du lait varie dans le temps. Voici les différentes étapes du lait : 

1 à 5 jours : le colostrum un liquide jaune et épais 

6 à 15 jours : le lait de transition plus riche en glucides et graisses 

Au-delà de 3 semaines : Le lait continue son évolution riche en anticorps 

Au-delà 5eme semaine : arrive le lait mature 

Mais le lait évolue aussi au cours de la journée : il est stimulant le matin et ses substances évoluent pour devenir apaisante et calmante le soir. 

Alors qu’en début de tété la texture du lait permet d’hydrater le bébé, en milieu il devient plus gras afin de le nourrir. C’est un véritable menu : Entrée, plat et dessert ! Sans oublier les minéraux, les vitamines et les oligoéléments 

Enfin, il varie en fonction du sexe de l’enfant : le lait serait plus nourrissant donc plus riche en graisse pour un garçon et il serait plus abondant pour une fille. 

De plus, voici certains des effets positifs sur le bébé : il aura moins de problèmes gastro-intestinaux, moins sujets aux infections, moins sujets à l’asthme et aux problèmes respiratoires, le lait favorise le développement intellectuel, musculaire … 

Ensuite, les effets positifs sur la mère : diminution du cancer du sein et de l’ovaire, immunise contre l’obésité et le diabète. 

Les alternatives 

Mais, toutes les femmes ne peuvent pas ou ne veulent pas allaiter. Et chacune fait comme elle veut et comme elle peut ! Aussi des études sont faites, pour pouvoir ajouter des oligosaccharides de lait maternel dans les laits préparés : affaire à suivre de près, … 

Aussi, il est aussi important de faire don de son excédent de lait maternel dans des lactariums. Faire don de son lait, de ce surplus qui n’est pas nécessaire à l’alimentation de son propre enfant, « c’est permettre la vie à un autre enfant » Voici une carte des lactariums de France . 

Enfin, certaines études faites notamment en Suède ont fait une découverte prodigieuse : une protéine du lait maternel pourrait éliminer certaines cellules cancéreuses, cette protéine est appelée « Hamlet« . Une révélation incroyable à suivre aussi… 

Cet article, est le partage de ma petite expérience, aucun jugement sur le fait d’allaiter ou pas, car chacune est libre de faire comme elle l’entend et comme elle peut. 

Merci infiniment d’avoir lu cet article, j’espère qu’il vous a plu;) Laissez un commentaire juste en dessous pour me le dire. 

Enfin pensez à partager l’article, à le liker, à vous abonner à la chaine youtube pour recevoir les nouvelles vidéos et à rejoindre la communauté FB 🙂 

On se retrouve très bientôt ? 

Sonia☆☆☆ 

Photo de sonia duchesne debout regard vers le haut

Crédit photos : Jean-François Chapuis 

 

3 réponses

  1. Merci pour cet article ! Je vais voir ce documentaire ? as-tu le lien ?
    Le lait maternel est bon pour pleins de choses en effet, il est super aussi pour nettoyer le cordon ombilical les premiers jours de vie ! Idem pour les écoulements jaunes sortant des yeux après l’accouchement : asperger le tout de lait maternel et bien sêcher ! ??

    Chloé, de Naissance Positive

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